Cabanes Talais - © Médoc Atlantique

Petit village typiquement médocain, Talais est proche des plages océanes et de l'estuaire de la Gironde. Son ancien port ostréicole aux petites cabanes blanches et bleues offre un cadre inattendu et pittoresque au coeur des marais pour une pause gourmande loin de l'agitation estivale.

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Talais

Une ancienne île entre Océan et Estuaire

En sillonnant les villages médocains estuariens, le clocher pointu de l’église paroissiale Saint-Martin - de style néo-roman - attire l’œil et vous guide jusqu'au cœur du charmant village de Talais.

Talais était autrefois une île entre océan et estuaire jusqu’au XVème siècle. Un cadre inattendu et pittoresque au cœur des marais pour une pause gourmande loin de l’agitation des plages océanes.

Le charme des carrelets

Au bord de l'estuaire de la Gironde

A Talais, vous êtes au bord de l'estuaire de la Gironde, des carrelets jalonnent le rivage et lui donne un visage de quiétude infinie. Ici, la pêche au carrelet est coutume. C'est sur ces cabanes sur pilotis, appelées carrelets, que sont suspendus les filets carrés dénommés eux aussi "carrelets". C'est à marée haute que le pêcheur descend le filet à l'aide d'un treuil et le remonte assez rapidement avec en principe les poissons emprisonnés, qui se trouvaient entre le filet et la surface.

Le port aux huîtres

Lieu incontournable, l’ancien port ostréicole, situé sur le chenal de Talais, avec des drapeaux qui flottent au vent et de petites cabanes blanches et bleues, construites par les pêcheurs eux même, proposent des dégustations d’huîtres, de poissons et autres spécialités locales. Une parenthèse inattendue au cœur des marais.

Parmi ces anciennes cabanes, un charmant petit musée reste la « Mémoire vivante du Port ». Géré par les Amis du patrimoine de Talais, il rassemble une remarquable collection d’outils et d’accessoires, témoins de l’ostréiculture du Nord Médoc.

Un point de vue sur l'estuaire

Le port est desservi par une piste cyclable qui conduit au marais ostréicole du Baluard et à la digue longeant l’estuaire. Un point d’observation y est même aménagé.

Tout au long de la balade, les mattes ou polders sont à découvrir, des terres de culture qui se situent en dessous du niveau des plus hautes marées. Les agriculteurs ont su depuis des siècles les cultiver et en tirer profit.

L’entretien des digues est capital pour leur préservation. Ces terres émergées au XVIIème siècle grâce aux techniques des ingénieurs hollandais sont gérées par un syndicat intercommunal qui doit veiller au bon fonctionnement du réseau hydraulique.

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